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“I would like to renovate my kitchen” – Paraguay

Slowly goes the horse as the baby is sleeping

From the village of Caballero it is one hour on foot or master on  horseback through fields of cassava separated by small stands of trees, on a road washed out by frequent torrential rains, before one finally reaches the Burges’s one family bedroom home, where the days and nights are punctuated by the cries of a baby demanding his bottle.

 

Don’t you think my house is beautiful?

One day, I followed Catalina as she was going to milk the cow at her mother-in-law’s next door. Going back through the fields toward Catalina’s house that didn’t have electricity and still had an open air well, Catalina said to me: “Helene, don’t you think my house is beautiful?” I said: “Oh yes, it is really very beautiful.” And I meant it, since I thought it was one of the most charming houses I had ever seen. I found myself dreaming of having one like it.

 

With a credit the ministry of agriculture had given one hundred families, she had been able to buy her stove the year before. She had to go to the village and take cooking classes to learn how to use four pots and an oven all at once. Before, she had only had a hole in the ground and a fire.

“Now that I have a stove, I’d like to renovate (finish) my kitchen,” she told me. “I want to replace these three walls of old planks of wood with brick walls. I’d like to finish the floor with nice tiles but first I need a chicken coop to get the hens out of the kitchen. For now it’s the only place they can be quiet to lay their eggs.” Then she looked at the cane wall as the rays of the sun softly came through and she said: “But this wall I want to keep like this, because I really like the light that comes through it.”  

His sole source of money comes from chopping wood, which he has time to do only in winter. Simeon might be forced to work in the city, as he has done several times already. By working on construction sites, he managed to buy the materials to build his sixty-square meter house. …(more in economy) 

 

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It’s an adventure, it’s awakening, it’s human

2017-06-27T10:09:06-04:00

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«Je veux finir ma cuisine» – Paraguay

 
 

Lentement en cheval, Aldo dort sur son dos

Du village de Caballero, il faut un peu plus une heure de marche ou un peu plus rapide en cheval,  sur une route ravinée par des pluies fréquentes et torrentielles, pour arriver enfin chez les Burgues. Une maison d’une chambre à coucher où les jours et les nuits sont scandés par les cris d’Aldo réclamant son biberon.  

Ne trouves-tu pas que ma maison est belle?

Un jour j’ai suivi Catalina alors qu’elle allait traire la vache chez sa belle-mère et voisine. En revenant à travers champs vers sa maison qui n’avait pas encore d’électricité et toujours un puits à ciel ouvert, Catalina me dit : « Hélène, ne trouves-tu pas que ma maison est belle ? » Je lui ai dit : « Oh oui, elle est vraiment belle ta maison ! » Et j’étais sincère, car pour moi elle est une des maisons les plus charmantes que j’ai connues et je m’étais prise à rêver d’en avoir une semblable un jour. 

«J’aime beaucoup la lumière qui passe»

Grâce à un crédit que le ministère de l’Agriculture avait accordé à une centaine de familles, elle avait obtenu sa cuisinière l’année précédente. Elle avait dû aller au village suivre des cours de cuisine et maintenant elle pouvait utiliser quatre casseroles et un four. Avant, elle n’avait qu’un trou dans la terre et un feu.

« Maintenant que j’ai une cuisinière, j’aimerais ça finir ma cuisine » me dit-elle. « Les trois murs de vieilles planches, j’aimerais les remplacer par des murs de briques. Je voudrais couvrir le sol de belles tuiles, mais avant je dois construire un poulailler et sortir les poules de la cuisine, leur seul lieu pour pondre tranquille » Puis en regardant le mur de canne où le soleil passait, elle me dit : « Mais ce mur-là, je veux le garder ainsi, car j’aime beaucoup la lumière qui passe. » 

 

Devoir quitter sa famille

Le bois vendu l’hiver est la seule ressource supplémentaire de la famille. Peut-être faudra-t-il envisager d’aller travailler à la ville. Siméon a déjà quitté sa famille à plusieurs reprises pour s’engager sur des chantiers de construction. C’est ainsi qu’il a pu acheter les matériaux nécessaires à la construction de sa petite maison de soixante mètres carrés. (+ économie)

 

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C’est une aventure, c’est un éveil est c’est humain

2017-06-27T11:41:54-04:00

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